Perspective Com
Si ce n’est pas nous, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? (SYRIZA Paris)

Perspective communiste

Vangelis Goulas,
Coordinateur des membres de la section locale de Syriza à Paris

Chers camarades,

Cela fait de nombreuses années que nous nous battons pour une solution alternative contre les politiques d’austérité et contre les impératifs néolibéraux, parce que nous croyons qu’il y en a des politiques alternatives.

Nous sommes face à une guerre prêchée par les cercles néolibéraux les plus extrêmes en Europe.

Le camarade Alexis Tsipras a donné la bataille pour mettre en œuvre nos exigences. Nom aux mémorandums; Non à l’austérité … Je ne peux pas tolérer le cannibalisme des certains qui parlent de trahison et d’autres choses. À un moment critique et étant donné les proportions dramatiques des rapports de forces, nous avons perdu une bataille. S’il y en a des responsables, ce n’est pas le moment pour attribuer les responsabilités. On le fera plus tard et dans les procédures collectives. Qu’il soit complètement seul face aux dix-huit adversaires et face à un tel chantage, ce n’est pas facile. Alexis Tsipras doit sortir immédiatement et dénoncer les chantages qu’il a subis.

Un accord avec le pistolet sur sa tempe ne peut pas être légitimé tant de point de vue politique que juridique et morale.

Le gouvernement de Syriza ne peut pas appliquer un tel accord inapplicable tant au point de vue économique que politique. Un gouvernement de gauche ne peut pas appliquer la peine de créanciers . La solution a était donnée par le peuple en disant non à l’austérité à 61,3%.

Ce «NON» on ne pouvait pas le gérer peut-être parce que on ne s’y attendait pas.

Camarades

Rien ne s’est pas terminé. Nous avons perdu une bataille mais nous n’avons pas perdu la guerre. Dans ce moment tellement critique nous attendons par les organes du parti de rejeter les chantages des institutions et d’assurer l’unité du parti et du gouvernement.

Le pire de tout sera que Syriza devienne une force austéritaire qui va essayer de gérer l’austérité, de gérer une accord-punition envers le peuple grec, parce qu’il a élevé sa voix. Nous ne voulons pas aller vers une parenthèse de gauche .

On ne peut pas laisser le champ libre à l’aube dorée qui va utiliser la colère populaire pour tirer son épingle du jeu.

Que le gouvernement, même au dernier moment, ne soumette pas cet accord au vote.

Même maintenant, nous pouvons passer à la contre-attaque. Toutes ces années nous nous battons parce que nous croyons qu’il y a une alternative solution au néolibéralisme. Nous ne pouvons pas dire maintenant que la soumission aux diktats de l’Union européenne (Allemande) soit à sens unique.

Les peuples déterminés ne se perdent pas, ne disparaissent pas. Nous disons NON au catastrophisme NON à la peur, maintenant nous devons oser. Si ce n’est pas nous, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?

Nous avons vu les limites de cette zone euro. L’Allemagne s’efforce de faire le néolibéralisme et l’austérité la religion officielle de l’UE. Il faut passer maintenant à une solution alternative pour se libérer de la dictature européenne-allemande. Il y a toujours une alternative, il n’y a pas d’impasses, la volonté démocratiquement exprimée du peuple grec ne peut être victime de chantage non plus.

Que le SYRIZA uni passe maintenant à la contre-attaque.

Camarades, après le coup d’Etat du 13 juillet contre un gouvernement démocratiquement élu, rien ne sera maintenant la même chose en Europe. Nous avons passé vers une autre période et si ce gouvernement a réussi quelque chose d’important, cela est de révéler le vrai visage de cette dictature financière.

La gauche française devra redéfinir son attitude à l’égard de la zone euro et ne pas laisser l’extrême droite d’utiliser la colère et la volonté du peuple de résister. Si j’étais dans la position des députés de gauches européennes , je ne pourrais jamais légitimer un accord – coup d’Etat imposé sur le gouvernement grec avec le pistolet sur sa tempe. L’adoption de cet accord ne se traduit pas qu’on soutient ni Alexis Tsipras ni le gouvernement grec. Le contraire.

Que le SYRIZA uni et le gouvernement d’Alexis Tsipras passent maintenant à la contre-attaque.

Nos alliés sont la grande majorité du peuple grec et l’opinion publique européenne. Il n’y a pas d’impasses, il y a toujours des alternatives.

Si ce n’est pas nous, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?

Bien Fraternellement


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